Study
| EST. READ TIME 2 MIN.En 2018, les employés du secteur public québécois ont reçu des salaires 9,2 % plus élevés que ceux des travailleurs comparables du secteur privé
Principales Conclusions
- À partir de données sur les travailleurs individuels de janvier à décembre 2018, ce rapport estime l’écart salarial entre le secteur public et le secteur privé au Québec. Il évalue également quatre avantages non salariaux pour lesquels des données sont disponibles afin de quantifier les différences de rémunération dans les deux secteurs.
- Après avoir tenu compte de facteurs comme le sexe, l’âge, l’état matrimonial, la scolarité, l’ancienneté, la taille de l’entreprise, la permanence de l’emploi, le statut d’immigrant, l’industrie, la profession et le statut de travailleur à temps plein ou à temps partiel, les auteurs ont constaté que les travailleurs du secteur public du Québec (fédéral, provincial et local) bénéficiaient d’une prime salariale de 9,2 %, en moyenne, par rapport à leurs homologues du secteur privé en 2018. Si l’on prend en considération la différence de salaire entre les travailleurs syndiqués et non syndiqués, la prime salariale pour le secteur public diminue à 5,8 %.
- Les données disponibles sur les avantages non salariaux suggèrent que le secteur public présente un avantage par rapport au secteur privé. Par exemple, 95,1 % des travailleurs du secteur public au Québec sont couverts par un régime de retraite agréé, comparativement à 22,0 % des travailleurs du secteur privé. Parmi les personnes couvertes par un régime de pension agréé, 95,4 % des travailleurs du secteur public bénéficient d’une pension à prestations définies, contre 53,8 % des travailleurs du secteur privé.
- En outre, les travailleurs du secteur public prennent leur retraite plus tôt que leurs homologues du secteur privé, soit environ trois ans en moyenne, et sont beaucoup moins susceptibles de perdre leur emploi (2,3 % dans le secteur privé contre 0,2 % dans le secteur public).
- De plus, les travailleurs à temps plein du secteur public ont perdu plus de temps de travail en 2018 pour des raisons personnelles (16,9 jours en moyenne) que leurs homologues du secteur privé (10,2 jours).